S’il vous plait… Les scrutins
présidentiels au Congo Brazzaville s’approchent.
Le peuple congolais ne veut plus la Guerre. « C’est une vaine idée d’utopiste et de
belles âmes que d’attendre beaucoup encore de l’humanité, quand elle aura
désappris de faire la guerre ».
La guerre en réalité ne peut être une source de joie, ni un mode de règlement de problème. Mais lorsqu’elle intervient dans un pays, elle devient par ces conséquences, un appel lancé aux uns et aux autres pour ressaisir et chercher des solutions. Pourtant pendant la succession des guerres au Congo entre 1993 et 1999, les différents belligérants avaient tous des solutions à ce qui les opposait.
Nous voyons aujourd’hui dans ce pays, les combattants se
partager à boire, et regretter de s’être donnés au jeu de la mort, sans vraies
raisons. La date du 05 juin 1997 mettait fin au système démocratique. La guerre
avilit l’homme, elle fait de lui, un animal dressé pour tuer. Malheureusement,
aujourd’hui, je constate que la guerre a toujours fasciné les hommes, notamment
dans les pays du tiers monde. Les vainqueurs sont des plus hautes et des plus
rares vertus. Comme le disait F.
Nietzsche : « C’est une
vaine idée d’utopiste et de belles âmes que d’attendre beaucoup encore de
l’humanité, quand elle aura désappris de faire la guerre ».
C’est la sottise humaine qui conduit à la guerre. La guerre
fait de chaque homme, de chaque citoyen, l’esclave d’une violence insensée. Il
n’y a pas plus basse expression de la réalité que la guerre. D’elle, on ne peut
rien attendre de bon. Elle n’est que l’œuvre de la sottise des hommes qui
s’entretuent inutilement.
La guerre au Congo était particulièrement meurtrière,
touchant l’ensemble de la population, ne respectant plus aucune règle. L’homme
était devenu une machine conditionnée pour tuer sans connaitre le visage de son
soit disant ennemi.
En réalité, cette guerre a montré que personne n’est sortie
vainqueur, ni les Ninjas, ni les Cocoyes, ni les Cobras, ni même le soldat qui
a réussi à survivre bien plus par chance que par bravoure ou par habilité à
combattre.
Il est d’évidence aussi que la guerre est de plus en plus,
et incomparablement, le pire des maux humains, puisqu’elle supprime à la fois
les garanties de la libre pensée, la liberté d’agir, la sécurité, et la commune
aisance.
Les auteurs de cette guerre devraient reconnaitre leurs
erreurs sans les accuser d’avoir infaillibles. Personne n’est parfait.
La philosophie fournit la preuve que la vérité est difficile
d’accès.
En effet, d’une part, il n’ya pas une mais des vérités, et
d’autre part, l’homme est par nature faillible. Les erreurs commises par les
hommes politiques congolais et les congolais eux- mêmes, font partie de la
condition humaine. C’est-ce qu’illustre le mythe platonicien de la
caverne : les hommes ne perçoivent
que l’ombre du monde intelligible, domaine du vrai. L’erreur, n’est pas une
faute ; elle est une des façons de s’améliorer. C’est en se trompant que
l’on apprend.
Il n’y a pas de certitude absolue ni de vérité
universelle : l’erreur est humaine. Même dans les sciences, il existe un
principe d’incertitude.
Cependant, il est évident que tous les congolais
reconnaissent la vérité : celle de s’être donner au jeu de la mort, celle
d’avoir armé les individus d’un même pays qui par la suite se sont
autodétruits. La notion de cette vérité est relative.
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