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"Pourquoi les gens vivent dans la pauvreté au Congo-Brazzaville où le taux d'alphabétisation est de plus de 83% et où il y a tant des richesses, notamment pétrolières?"

PRÉFACE DE MARIE-HÉLÈNE BRION
J'ai découvert l'atrocité de la guerre du Congo Brazzaville lorsque j'ai connu Gladys Wenceslas Toudissa qui me racontait son histoire.
L'histoire de son pays et celle d'une population victime des maux sans limites se résument aujourd'hui dans son livre. Son ouvrage publié pour la première fois en Octobre 2007 aux éditions du Manuscrit Paris, décrit essentiellement l'histoire de son pays et de ses principaux troubles sociopolitiques que le Congo a connu depuis l'instauration du régime pluraliste en 1990.
La première édition du livre "Un pays qui se déchirait" est une vision globale sur cette crise qu'il explique avec hardiesse.
La deuxième édition vient par conséquent compléter ce récit qu'il a osé faire entendre. Plus détaillée, cette deuxième édition fait découvrir aux lecteurs, le horreurs de cette succession des guerres.
Mais cet ouvrage décrit en même temps les aspects géophysiques, humains et sociopolitiques du pays dont il est lui même originaire. C'est donc un Congo indépendant depuis 5 décennies auquel l'espoir se repose sur les talents de ses jeunes qui pourtant ont du mal à trouver leur place au milieu d'un cercle politique qui les manipule et les transforme en véritable machine de guerre.
Cet ouvrage est une véritable expression, un témoignage courageux et un appel criant lancé à la responsabilité et à l'organisation politique envers les autorités africaines sans oublier les citoyens de ce pays, pour mettre fin à l'autodestruction en Afrique.
J'ai voulu savoir à travers ces épisodes de guerre que l'auteur raconte dans son livre, comment les êtres humains d'un même pays peuvent s'entretuer?
Je me suis posé la question sur les raisons exactes de cette guerre, de cette barbarie bien que l'auteur les décrit d'une façon générale et principale dans leur complexité et leur perplexité.
Pendant cette guerre notamment celle de 1998, dite la guerre du sud de Brazzaville, le couloir humanitaire était-il vraiment un couloir de vie?
Etait-il un couloir de la mort?
La vie humaine dépend-t-elle des pièces d'argent?
Pourquoi pour espérer circuler librement sur un couloir dit humanitaire, un déplacé de guerre logiquement démuni de tous les moyens doit donner des pièces d'argent en guise d'effort de guerre?
Faut-il se soumettre au pouvoir politique?
Bien que la soumission au pouvoir politique semble être la condition première de l'ordre et de la paix sociale, il faut démystifier le pouvoir pour fonder la république sur la liberté intime de l'esprit. Douloureux de voir un jeune qui passe tous ses diplômes dans un pays en guerre et tant bien que mal les réussit. En même temps, un exemple qui montre le courage que l'on peut avoir pendant des moments difficiles. Une réflexion!
Logiquement, ce n'est que par l'obéissance à l'institution politique que l'on peut maintenir une société ordonnée et juste. L'obéissance est la voie de la raison si la politique respecte la dignité humaine. Par rapport à ces épisodes de guerre connus par les congolais, je souhaite que les gens qui vivent dans ce pays se donnent la main au lieu de se déchirer.
Quelle est la raison de se donner la mort?
Est-ce une question de préjugé?
Le pouvoir politique doit penser faire du bien à tout ce peuple et non pas pour une partie du peuple. Si cette politique ne fait pas la différence entre le peuple du nord et du sud, puis entre le peuple de l'est et de l'ouest, le respect et l’obéissance s'installeront dans les esprits des gens et la considération de l'autre interviendra. Le respect de l'ordre passe par l'obéissance réfléchie au pouvoir étatique.
En effet, la désobéissance à l'état est avant tout due aux passions et aux désirs individuels. Dès lors que la politique congolaise en particulier et celle de l'Afrique en général feront profiter l'ordre à tous, chaque citoyen se soumettra aux décisions du pouvoir politique. Pourquoi y auraient-il des guerres en Afrique si l'obéissance et le respect de l'ordre restent nécessaires?
Il est normal dans un monde démocratique qu'un citoyen conserve un esprit critique. Il est même de son devoir de refuser la soumission au pouvoir si celui-ci méprise les droits et les libertés fondamentaux du peuple. Le pouvoir n'est rien sans le peuple, les gouvernements tiennent leur pouvoir du consentement et de la volonté de ceux qu'ils gouvernent. Ils doivent donc être contraints de rendre des comptes aux citoyens et de gouverner avec l'approbation de ceux-ci.
Ce qui doit s'exprimer en démocratie, c'est l'esprit raisonnable d'un peuple et non la foule, la volonté tyrannique et passionnée d'un seul homme.

Extrait préface de Marie-Hélène Brion: livre "Un pays qui se déchirait- le Congo" Page 17 à 25
http://livre.fnac.com/a6853239/Wenceslas-Toudissa-Un-pays-qui-se-dechirait-le-Congo
 

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